Contrer la propagande, réinjecter du réel dans la fiction.
Des spectateurs d’Homeland expliquent son succès entre autres par sa « complexité », sa critique concernant l’administration américaine. Je propose ici d’analyser la fabrication des camps à l’œuvre dans la série : celui d’une Humanité incarnée par les États-Unis et Israël, obligée de se défendre contre la « sous-humanité » d’un camp musulman arabo-perse incarnée par l’Iran, la Palestine, l’Irak, le Pakistan.
Cette perspective habite et sous-tend les représentations de leur usage de la violence.
Dans cet article nous ferons des va-et-vient entre des séquences de la série Homeland et ce qui s’est passé à Gaza cet été (2014) pour interroger la fiction à partir du réel.
La fiction peut aussi servir des intérêts politiques réels. Je tente donc de mettre en lumière comment cette polarisation des camps sert à préparer les consciences à l’acceptation, au consentement de la politique impérialiste des États-Unis et d’Israël.
Publié sur la revue en ligne Le cinéma est politique (2014)
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Cette perspective habite et sous-tend les représentations de leur usage de la violence.
Dans cet article nous ferons des va-et-vient entre des séquences de la série Homeland et ce qui s’est passé à Gaza cet été (2014) pour interroger la fiction à partir du réel.
La fiction peut aussi servir des intérêts politiques réels. Je tente donc de mettre en lumière comment cette polarisation des camps sert à préparer les consciences à l’acceptation, au consentement de la politique impérialiste des États-Unis et d’Israël.
Publié sur la revue en ligne Le cinéma est politique (2014)
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