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Autodéfense filmique face aux fictions d’État.

« Les images peuvent être des « champs de bataille » en véhiculant des clichés destructeurs pour celles et ceux qu’elles ciblent dans ses représentations.
Dans cet article je propose de décrypter le narratif colonial mis en scène malgré ses prétentions à la «complexité» ; arguments promotionnels qui parlent en réalité du réajustement continu de la propagande aux nouveaux critères de modernité où la caricature ne doit plus être flagrante, déshumanisante mais où l’identification à la subjectivité du dominant, à ses drames et victoires, doit être totale.

Imperialist gaze et auto-défense filmique
Avoir conscience de la propagande et la regarder malgré tout, n’immunise pas contre l’intériorisation inconsciente des représentations. Sans parler du fait que l’on nourrisse le buzz autour. Même si c’est pour mieux connaître son ennemi.
Une image reste plus puissante que son analyse. Mais les schémas narratifs identifiés ci-dessus ici sont opérants au-delà de cette série. Ils structurent un logiciel idéologique à connaître et reconnaître dans toute production audiovisuelle et artistique pour décoloniser nos imaginaires et développer un autre regard sur ce que l’on choisit de regarder ou pas.
Je m’inspire de la théorie féministe pour proposer une autre manière de considérer les œuvres visuelles et construire des outils d’auto-défense. »

Publié sur le site de la revue de critique communiste en ligne Contretemps, 
et sur Esquerda (trad. Portugaise) (2020)

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